LOISIRS

Les loisirs tiennent une place de plus en plus importante dans nos sociétés modernes.

 

C’est le résultat conjoint des progrès économiques, de la baisse de la durée de travail et de l’allongement de la vie. Mais c’est également la conséquence logique de la démocratisation de l’éducation, de la culture et du sport.

Vous souhaitez faire connaitre votre loisir  en particulier venez le commenter ou proposer un article sur le site Loisirs et sport.

 

Introduction

Hier

Aujourd’hui

loisirs sport

    Introduction On appelle loisirs le temps dont on peut disposer en dehors de ses occupations habituelles (emploi, gestion de la maison, éducation des enfants…) et des contraintes qu’elles imposent (transport par exemple). On qualifie également ce temps de libre. Ce temps libre est usuellement consacré à des activités essentiellement non productives d’un point de vue macro économique, voire ludiques ou culturelles : bricolage, jardinage, sports, divertissements… ce qui a entraîné un glissement sémantique vers ce dernier terme, à tel point qu’il s’est créé une distinction entre le sport et les loisirs. Types de loisirs : BricolageGénéalogieJardinageModélismePeintureSports   Hier Sénèque loue les mérites de l’otium (le nom latin du temps de loisir) et le considère comme la caractéristique de l’homme vraiment libre – mais en ajoutant qu’il est bon de le consacrer à un rôle social ou politique dans la cité. Plus tard, Thomas d’Aquin vantera lui aussi la licité du loisir réparateur. L’injonction évangélique : « Voyez les lis des champs : ils ne filent ni ne cousent et pourtant jamais Salomon n’a été vêtu comme eux dans toute sa gloire«  peut éventuellement être considérée comme un appel à ne pas perdre sa vie à la gagner. Corroborant d’ailleurs le fameux: »Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ?«  Aujourd’hui Le développement de la mécanisation et de l’informatisation libère progressivement l’homme de nombreux travaux physiques pénibles, dans le même temps il est vrai qu’il charge son mental : transports domicile-travail, complexité administrative souvent accrue, difficultés liées à une mauvaise ergonomie en informatique, travaux nerveusement pénibles, etc. Quoi qu’il en soit, le temps de travail comptabilisé diminue globalement, et la réduction du temps de travail permet en principe à chacun de se dégager plus de temps libre. Ce temps libre permet de participer à plusieurs activités autres que de survie ou de reproduction, et ainsi de s’investir dans des associations,  de développer ses compétences ou d’exercer une activité différente (peinture, jardinage, sport…) Il est difficile de déterminer si le phénomène a été accompagné ou non d’un développement de l’activité intellectuelle. Difficile aussi de savoir si ne se développe pas une sorte d’activisme des loisirs qui nous amène à neutraliser nous-même en activités diverses ce qui aurait pu constituer, avant mobilisation à d’autres fins, un temps le loisirs. Force est de constater par exemple que le problème du manque de temps semble en augmentation et non en diminution depuis les années 1960, au moins dans les grandes villes : qui trouve encore le temps aujourd’hui, à Paris, d’une partie de belote hebdomadaire au café avec des amis ? Un auteur comme Jeremy Rifkin estime que nous nous acheminons à terme vers une société sans travail. Avant qu’une telle situation n’émerge, si elle le fait un jour, il faudra se soucier des points suivants • Conditions de travail. • Durée du travail, dans une année et en nombre et d’Années de la vie. • Conditions d’existence et de fin de vie des citoyens. Ceci contribuera sans doute à ce que cette réduction de volume de travail se traduise plutôt par une redistribution de l’activité, ce qui permettrait d’alléger le temps de travail, au lieu de se traduire par une concentration de l’activité, qui produirait du chômage. • Travail à domicile : Une personne sur 8 est déjà connectée à Internet et ce chiffre augmente de 40% par an. Toutes les secondes, 500 000 euros sont dépensés dans le monde sur Internet Internet a crée plus de Millionnaires en 5 ans que n’importe quelle autre activité dans le monde !   Le philosophe Bertrand Russell a abordé cette question dans deux de ses ouvrages : Essais sceptiques et un ouvrage de jeunesse, Le monde qui pourrait être, avec lequel il prit quelques distances par la suite.

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